Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création et de la LDH. Dans l’insoutenable vague de purges entreprise par le régime turc (en quatre mois, cinquante mille personnes arrêtées, plus de cent mille démises de leurs fonctions), les réquisitions du procureur d’Istanbul contre la journaliste et romancière Asli Erdogan, le 10 novembre, pouvaient sembler un épisode comme les autres dans le retour d’une grande démocratie à la dictature sous couvert de l’état d’urgence. Les dénonciations unanimes que cette annonce a suscitées montrent qu’il n’en est rien.
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